Gastro ou Bistro ?
Le serveur de l’ Impressionniste est assez drôle avec sa houpette sur le crâne. Bon on avait dit « pas sur le physique » ! Ça ne l’empêche pas d’être très classe et professionnel sans être pénible et guindé comme dans certains restaurants qui se prennent pour des gastros.
C ‘est dans « gastro » qu’il faut classer l’ Impressionniste.
Au numéro 6 de la rue Bannelier, les tables ne sont pas trop serrées comme chez David Zuddas, à 100 mètres. C ‘est un atout. Il y a même un salon, légèrement à l’écart, qui semble intéressant pour les clients qui cherchent à être tranquilles entre amis ou en famille. La décoration est assez sobre. De grands cadres représentant des bovins ornent les murs. Il parait que ces huiles réalisées au couteau sont l’oeuvre de la compagne du Chef, Sandrine Gay.
Je commande un rizzoto au Noix de St Jacques.
Il ne note rien et retient tout. Pourtant, nous sommes huit convives. Je lui tire mon chapeau ! Bon jusque là, ça nous ne dit pas si le reste va suivre et si les assiettes seront au niveau du professionnalisme de ce brave homme.
Désolé, mais j’ai oublié le nom savant. A 22 euros le plat, ça a intérêt a être très bon ! Le dressage est exceptionnel, la sauce est bonne, l’assiette est bien chaude, le plat est intéressant. Mes acolytes ont choisis les escargots, les œufs en meurette ou le jambon persillé maison. Les plats semble titiller leurs papilles.
Jusque là, ça roule et on commence à comprendre pourquoi le chef Jérôme Brochot, par ailleurs propriétaire du restaurant Le France à Montceau les Mines, a obtenu une une étoile là-bas. Pour la petite histoire, l’Impressionniste est en fait, le surnom qu’un ami du chef lui a attribué.
Le plat peut paraître un peu léger au niveau quantité surtout si le client n’a choisi qu’un seul plat. Pour moi, ça suffira avec mon café gourmand, car en fait il n’y a que des gâteaux un peu consistant sur ce plateau (gâteau basque ou biscuit). C ‘est bien dommage de terminer sur une déception car les entrées et les plats chauds ont été appréciés. Personnellement je rentrerai au gîte légèrement déçu uniquement à cause de ce dessert. Sans faute pour le reste.
Le restaurant des Halles est ouvert 7 jours sur 7. Pas mal pour cette place où les ouvertures dominicales ne sont pas courantes.
L’acteur renommé Fabrice Lucchini mettra t’il des billes dans ce restaurant dijonnais comme il l’a fait pour l’établissement de Saône et Loire.
Le chef oeuvre en été, au Brunch des Halles.